Sur le continent européen, la tendance actuelle est à la légalisation des casinos en ligne. C’est ainsi que de nombreux pays délivrent des licences pour que leurs habitants puissent s’adonner aux machines à sous, à la roulette ou au blackjack entre autres sur Internet. Nous avons bien évidement le Royaume Uni dont l’autorité de régulation UK Gambling Commission fait régulièrement parler d’elle en infligeant des amendes à des plateformes de jeux.
On peut également citer par exemple la Belgique et la Suisse qui ont légalisé les casinos en ligne le 1er janvier respectivement 2011 et 2019. Il y a aussi l’Allemagne qui s’apprête à le faire au niveau fédéral avec un traité interétatique en passe d’être mis en œuvre. Eh bien, voilà une excellente nouvelle : la France va elle aussi suivre le mouvement. Elle s’apprête ainsi à proposer sa propre réglementation qui va devenir effective, au cours du mois de mai prochain.
Une légalisation des casinos en ligne pour aider les casinotiers
Le mercredi 31 mars dernier, tout le monde était focalisé sur l’allocution du Président de la République Emmanuel Macron qui a annoncé un nouveau confinement de la France. Mais attention, il ne faut pas croire pour autant qu’il s’agit là de la seule et unique annonce faite par le gouvernement français. C’est ainsi que dans l’après-midi, on a appris qu’il travaillait à l’heure actuelle sur la légalisation des casinos en ligne.
Cette décision a d’ailleurs un rapport avec la pandémie internationale de coronavirus Covid-19. En effet, elle a notamment été pensée pour permettre aux principaux opérateurs d’établissement de jeux terrestre particulièrement touchés par la crise sanitaire mondiale de se refaire une santé financière. Voilà donc pourquoi sa mise en œuvre va être aussi rapide. Elle est ainsi attendue pour le mois de mai prochain.
Une réglementation inspirée du modèle belge
Pour ce projet de légalisation des casinos en ligne, le gouvernement français a décidé de s’inspirer grandement de la réglementation belge qui a prouvé son efficacité. Ainsi, comme on pourrait s’y attendre, c’est l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) qui va délivrer des licences aux opérateurs qui seront soumis à des conditions strictes de manière à garantir la sécurité des joueurs mais aussi lutter contre l’addiction et le blanchiment d’argent.
De manière à obtenir une licence, un opérateur va devoir au préalable conclure un accord avec un casino terrestre. Cela va donc permettre aux complexes réels actuellement contraints de garder leurs portes closes de recommencer à engranger des revenus.
Une nouvelle très bien accueillie par les différents acteurs de l’industrie
A l’annonce de cette légalisation, tout le secteur des jeux s’est bien évidement réjoui. C’est ainsi que les groupes Barrière, Partouche, Joa et Tranchant n’ont pas caché leur satisfaction. De même, de grands noms du casino en ligne ont d’ores et déjà montré leur intérêt comme par exemple Casino777, Ladbrokes ou encore Casumo.
Seulement voilà, nous sommes aujourd’hui le 1er avril 2021 et toute cette belle histoire est en réalité une simple blague. Voici malheureusement un beau poisson d’avril ! En effet, le gouvernement ne travaille sur aucun projet du genre à l’heure actuelle. La France via son ANJ va donc continuer de se contenter seulement de délivrer des licences pour les paris sportifs, les paris hippiques et le poker en ligne.
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