C’est le 5 septembre 2024 que Michel Barnier est devenu le nouveau Premier Ministre de la France.
Rapidement, il a fait savoir qu’il souhaitait s’attaquer au problème de la dette publique tout en augmentant les cotisations de sécurité sociale.
Pour y parvenir, il souhaite entre autres augmenter les impôts. Un secteur est principalement ciblé : celui des jeux.
Même s’il est déjà lourdement taxé, il devrait prochainement être soumis à des prélèvements fiscaux encore plus importants, ce qui ne manque pas d’inquiéter les professionnels de cette industrie.
Une contribution au budget de la France qui passerait de 1,2 à 1,6 milliard d’euros
A l’heure actuelle, le secteur des jeux contribue d’ores et déjà à hauteur d’à peu près 1,2 milliard d’euros au budget de l’Etat français.
Avec l’augmentation d’impôts envisagée par Michel Barnier, cette contribution devrait atteindre environ 1,6 milliard d’euros.
Tous les domaines de l’industrie des jeux devraient voir leurs prélèvements fiscaux augmenter dont par exemple la Française Des Jeux (FDJ) ou encore les casinos terrestres entre autres.
Cependant, les jeux en ligne s’imposent comme le secteur sur lequel la hausse doit être la plus importante.
Un taux d’imposition sur le produit brut des jeux en ligne qui passerait de 55% à 60%
Pour le moment, les plateformes de jeux en ligne restituent dans l’hexagone à peu près 55% de leur produit brut des jeux à l’Etat sous forme de taxes.
Cela fait de la France l’un des pays proposant les taux d’imposition les plus élevés sur les jeux en ligne.
L’augmentation des prélèvements fiscaux envisagée par Michel Barnier pourrait entraîner une fiscalité à 60% du produit brut des jeux.
Une telle situation risque de nuire aux opérateurs légaux qui pourraient ne plus être viables et finir par renoncer à leur licence. C
ertains craignent donc que les joueurs soient ainsi poussés à se tourner vers le marché noir.
Il faut savoir que cela s’est justement produit dans d’autres pays qui ont décidé avant la France d’augmenter les impôts sur les jeux en ligne licites.
L’inquiétude des professionnels du secteur
Fondé au début du 20ème siècle, le syndicat professionnel Casinos de France s’est inquiété, il y a peu, de l’impact sur l’emploi de cette volonté d’augmenter les impôts pesant sur les casinos terrestres.
Il faut savoir que dans l’hexagone, on trouve à peu près 200 établissements de jeux de ce genre qui emploient plus de 45 000 personnes.
Le syndicat estime que la hausse des prélèvements fiscaux pourrait entraîner la suppression d’environ 1 500 emplois dans un premier temps.
La situation est encore pire pour les plateformes de jeux en ligne. En effet, la hausse d’impôts s’annonce encore plus importante pour elles.
D’ailleurs, l’Association Française des Jeux en Ligne (AFJEL) créée en 2011 n’a pas manqué de réagir. L’un de ses représentants s’est ainsi dit extrêmement préoccupé par ce projet du gouvernement français.
Pour lui, l’augmentation de la taxe envisagée se révèle monumentale. Tout porte à croire qu’elle aura des effets dévastateurs sur le marché. Beaucoup d’opérateurs légaux risquent donc de devoir fermer purement et simplement leurs portes.
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